Thierry Theurillat est professeur assistant à la HEG-Arc à Neuchâtel. Après un DESS en urbanisme durbale à l’Université de Lausanne (2003-2005), il a réalisé une thèse de doctorat en économie territoriale à l’Université de Neuchâtel. Il s’est spécialisé sur les questions de financiarisation de l’économie, des régions et de la production urbaine en Suisse notamment en travaillant sur trois recherches financées par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNSRS : recherches sur les fonds de pension, sur les grands projets immobiliers et sur les nouveaux circuits de financement de l’économie en Suisse). Ayant vécu plusieurs années en Chine et affilié à l’Université de Hong Kong (2011-2016), il a ensuite abordé le développement urbain des villes chinoises à travers les circuits de financement de l’immobilier et des infrastructures urbaines en Chine dans le cadre d’une bourse de chercheur avancé du FNSRS.

Parallèlement au projet sur le nouveau rôle de l’immobilier en cours, il co-dirige un projet FNSRS, développé en partenariat avec le Collège des Humanité de l’EPFL, portant sur les transformations urbaines et sociales à Beijing induites par les Jeux Olympiques d’hiver de 2022. Au total, ses travaux ont fait l’objet d’une vingtaine de publications dans des revues internationales (Economic Geography, Urban Studies, Regional Studies, International Journal of Urban and Regional Research, Urban Geography, etc.).

Olivier Crevoisier est professeur d’économie territoriale à l’université de Neuchâtel. Ses recherches se sont tout d’abord portées sur l’innovation industrielle et les milieux innovateurs, notamment dans le cadre du Groupe de recherche européen sur les milieux innovateurs (GREMI). Il a ensuite développé la question des impacts territoriaux des politiques monétaires et de la financiarisation, avec des recherches sur les circuits d’investissement des caisses de pension, le fonctionnement territorial des marchés financiers et les innovations financières. Aujourd’hui, il travaille sur les relations entre le développement urbain et le construit urbain (marchés immobiliers et infrastructures). Les questions de la transition (énergétique et agroécologique), d’innovation culturelle et sociale et de valuation constituent aujourd’hui le cœur d’une réflexion théorique sur la transformation des activités et des institutions économiques, toujours dans une perspective territoriale. 

Du point de vue des activités en lien avec la société, il est membre du Conseil pour l’organisation du territoire, la commission fédérale d’experts en charge des questions d’aménagement du territoire et de politique régionale. Il a réalisé de nombreux mandats pour les collectivités publiques (villes, cantons, Confédération) ou des groupements privés sur des sujets comme le rôle des sciences humaines et sociales dans l’innovation, la politique régionale, l’économie résidentielle, les monnaies régionales, la sous-traitance industrielle ou de grands projets d’aménagement urbain.  

Mathias Rota est titulaire d’un Master of Arts en géographie, histoire et science politique de l’Université de Neuchâtel. Il est actif à la Haute école de gestion Arc en tant qu’adjoint scientifique spécialisé dans les mondes de l’art. Comme exemples de réalisations en ce domaine, il a mené un projet de recherche portant sur l’éventualité d’importer le modèle des capitales européennes de la culture en Suisse (2017), mais il a aussi effectué différents mandats, notamment pour le canton de Neuchâtel en étudiant sa politique d’encouragement des activités culturelles (2019), pour le canton du Jura en évaluant le poids économique de la culture dans son territoire (2015), pour le canton du Valais en s’intéressant au paysage muséal valaisan (2020) ou encore pour la Conférence des chefs de service et délégués aux affaires culturelles (CDAC) en se penchant sur le système des arts de la scène de Suisse romande (2021). Spécialiste du traitement de données et de cartographie, il participe en outre à d’autres projets de recherche sur des thématiques comme la mobilité ou l’immobilier.

Alain Segessemann est adjoint scientifique et enseignant à l’Institut du Management des Villes et du Territoire (IMVT) de la Haute école de gestion Arc. Il est titulaire d’un Doctorat en Sciences humaines et sociales de l’Université de Neuchâtel, ainsi que d’un Master interfacultaire en Sciences économiques et en Géographie de l’Université de Neuchâtel.

Soutenu par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique (FNSRS) dans le cadre de sa thèse de doctorat intitulée « De la production à la consommation: Le rôle de l’économie résidentielle dans le développement régional », il s’est spécialisé sur l’analyse des liens entre économie productive, économie résidentielle et économie présentielle. Ses approches sont largement quantitatives, basées sur le traitement statistique des bases de données et sur la cartographie thématique. Il mène également de nombreux mandats et études de marchés à l’IMVT à partir de 2016, en mobilisant des méthodes tant qualitatives (entretiens semi-directifs) que quantitatives (questionnaires onlines, traitements statistiques, etc.). Précédemment, il a également été assistant-doctorant au sein du Groupe de recherche en économie territoriale (GRET) de l’Université de Neuchâtel. En parallèle à son parcours académique, il a mené plusieurs mandats et projets de recherche au GRET entre 2010 et 2015. Il a également été Cartographe de la faune au Centre Suisse de Cartographie de la Faune (CSCF) et Stagiaire administratif à la Caisse Cantonale Neuchâteloise de Compensation (CCNC).